Les plaques d’immatriculation antiradar

Les plaques d’immatriculation antiradar

Les plaques d’immatriculation sont également utiles lors des flashs. À cet effet, il existe des plaques antiradar qui empêchent le « flash » des véhicules. Qu’appelle-t-on plaque antiradar ? Que dit la loi à leur propos ?

Définition de plaques antiradar

Pour comprendre ce qu’est une plaque antiradar, il faut d’abord savoir ce qu’est un radar. Il s’agit d’un appareil qui, non seulement, peut calculer la vitesse d’un véhicule en mouvement, mais est également capable d’enregistrer le numéro d’immatriculation en question. Pour ce faire, ces radars émettent des radiations sur la plaque d’immatriculation. Les plaques antiradar sont des plaques d’immatriculation dotées d’une couverture qui peuvent être un vernis ou un autocollant. Elle aurait des propriétés qui reflètent les radiations du radar, rendant ainsi les flashs inefficaces.

L’efficacité des plaques antiradar

Il est certes possible de déjouer le système des radars. Cela ne fait aucun doute, surtout lorsqu’on maitrise leur mécanisme de fonctionnement. Toutefois, certains journalistes d’investigation ont mené des expériences démontrant un taux d’efficacité quasi nul. Ainsi, selon eux, de nombreuses plaques dites antiradar sont inefficaces. Il ne faut donc pas se perdre son temps à faire de ses plaques d’immatriculation des plaques antiradar. Évidemment, un bon nombre de personnes donnent à peine du crédit à leurs expériences. Quelle que soit l’efficacité des plaques antiradar, la question qu’il faut se poser est celle de savoir ce que la loi prévoit quant à leur usage.

Que dit la loi au sujet des plaques d’immatriculation

L’utilisation des plaques antiradar est purement et simplement interdite par la loi. Celui qui est accusé d’arborer sur son véhicule une plaque antiradar s’expose commet soit une contravention de 4e classe soit un délit pour usage de fausse plaque d’immatriculation. Dans le cas de la contravention, l’accusé risque de payer une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros ou majorée à 375 euros. En plus, le véhicule peut être confisqué. Dans le cas du délit, le contrevenant risque de payer un 30 000 euros, avec un retrait de 6 points sur le permis de conduire et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 6 ans.

Les plaques antiradar peuvent causer de nombreux problèmes à ceux qui les fixes sur leurs voitures. Les risques sont énormes et vont jusqu’à l’emprisonnement. En plus, leur efficacité est douteuse. La question qu’il faut se poser est celle de savoir pourquoi un individu normalement constitué prendrait autant de risques pour quelque chose dont l’efficacité est énormément incertaine. À mon humble avis, le jeu ne vaut pas la chandelle.